La pressothérapie est une technique de soin largement utilisée pour améliorer la circulation, réduire les gonflements et favoriser le drainage lymphatique. Mais malgré ses nombreux bénéfices, elle présente aussi des inconvénients, des limitations et des contre-indications importantes selon le profil de la personne.
À retenir :
- La pressothérapie peut provoquer des inconforts passagers (pression trop forte, engourdissement).
- Elle est déconseillée dans plusieurs situations médicales : phlébite, infections, troubles cardiaques.
- Elle peut être inefficace ou mal adaptée si la cause du problème circulatoire n’est pas identifiée.
Comprendre les limites de la pressothérapie
La pressothérapie repose sur des pressions pneumatiques programmées, appliquées sur les jambes, le ventre ou les bras. Si ce procédé est globalement sécuritaire, il n’est pas exempt de limites. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte avant d’envisager une séance.
Risques légers et inconforts fréquents
Même si la pressothérapie est considérée comme une technique non invasive, certains effets indésirables bénins peuvent apparaître :
- Sensation d’engourdissement ou de lourdeur
- Rougeurs temporaires au niveau des zones comprimées
- Sensation de pression trop forte liée à un mauvais réglage
- Légère fatigue après la séance, due au drainage
Ces manifestations sont généralement passagères et disparaissent en moins d’une heure.
Contraintes liées aux pathologies circulatoires
La pressothérapie n’est pas indiquée chez tout le monde. Elle peut être un risque si la personne souffre d’une pathologie circulatoire non stabilisée. Les situations dans lesquelles elle est déconseillée (nous détaillerons ces points en Partie 2) incluent notamment :
- Insuffisance cardiaque
- Phlébite ou antécédent récent de thrombose
- Infection active
- Insuffisance veineuse sévère
- Hypertension non contrôlée
